Affaire Maelys : Une troisième victime de Nordahl Lelendais

Des images pédopornographiques ont été retrouvées sur le téléphone de Nordahl Lelendais .Les images montrent l'homme de 35 ans agressé sexuellement sa petite cousine de 6 ans.

Nordahl Lelandais a été mis en examen pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans, apprend ce mercredi. L'homme a déjà été mis en examen pour la mort de Maëlys et celle d'Arthur Noyer, il est accusé d'attouchement sur sa petite cousine âgée de 6 ans.

Des images à caractère pédopornographique ont été retrouvées sur son téléphone portable .Cette vidéo avait été tournée une semaine avant l'enlèvement de Maëlys, dans la nuit du 26 au 27 août 2017, lors d'une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin. L'agression sexuelle de la petite fille se serait déroulée au domicile des parents de Nordahl Lelandais, à Domessin, en Savoie.

Ce nouveau fait porté à la connaissance des autorités témoigne de la perversité de Nordahl Lelendais.

On se demande quelle sera sa défense face à cette nouvelle accusation. 

Constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise.


Pour en savoir +

Pour rappel ,l'article 222-22 du Code pénal dispose que "Le viol et les autres agressions sexuelles sont constitués lorsqu'ils ont été imposés à la victime dans les circonstances prévues par la présente section, quelle que soit la nature des relations existant entre l'agresseur et sa victime, y compris s'ils sont unis par les liens du mariage."

L'article  221-4 du Code pénal"Le meurtre est puni de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu'il est commis ...sur un mineur de quinze ans..."

Article 221-3 Le meurtre commis avec préméditation constitue un assassinat. Il est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.

221-2 du Code pénale Le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. Il est puni de trente ans de réclusion criminelle. 

L'article 224-1 du Code pénal dispose que l'enlèvement ou la séquestration d'une personne est puni de vingt ans de réclusion criminelle. 

De prime à bord, le mis en examen défendait la thèse de l'accident concernant le meurtre de Maelys , thèse réfutée par les enquêteurs ayant découvert de multiples lésions sur le corps de la victime. 

En bref, le mis en examen risque la perpétuité au regard des nombreux chefs d'accusation. 


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